Hello les filles,
Je les entends encore. Ces voix. Ces chuchotements. Ces verdicts assénés comme des vérités absolues.
“C’est trop dur pour toi.”, “Tu ne pourras jamais.”, “Un semi-marathon ? Tu rêves !”
Fermez les yeux un instant. Imaginez ces mots s’insinuer dans votre esprit, s’insérer dans vos chairs comme une goutte d’encre dans un verre d’eau claire. Ils teintent tout, s’infiltrent, se diffusent. Mais moi, je refuse de les laisser m’étouffer.
Le 16 mars prochain, je vais courir.
Je vais sentir la puissance du sol sous mes pieds, le vent caresser ma peau, le martèlement de mes pas en rythme avec mon cœur. Je vais respirer l’air du matin, chargé d’excitation, de défi, d’adrénaline. Je vais courir, malgré les doutes, malgré les jugements, malgré les limites qu’on a voulu m’imposer.
Le combat commence dans la tête.
Les pensées limitantes ne sont pas des vérités. Ce sont des illusions tissées par la peur et les conditionnements. La PNL m’a appris une chose essentielle : ce que nous croyons devient notre réalité.
Alors, chaque jour, je travaille mes submodalités. J’entends la voix du doute, et je la rends ridicule. Je la transforme en une voix de dessin animé, aiguë et tremblotante, incapable d’avoir du pouvoir sur moi. J’amplifie la voix de ma certitude, grave, posée, vibrante de force et d’émotions.
“Tu ne peux pas courir un semi-marathon.” Ah bon ? Regarde-moi courir !
Personne ne voit ce qui se passe à l’intérieur. Personne ne sait les nuits de doutes, les larmes silencieuses, le poids des humiliations.
Je repense à cette fois où je suis tombée dans le métro. Mon corps à terre. Le silence. Puis les ricanements. “Regarde-la, elle n’arrivera même pas à se relever.” J’aurais pu rester là. J’aurais pu les croire.
Mais j’ai serré les poings. J’ai senti le froid du sol sous mes mains, l’odeur de métal et de caoutchouc, le bourdonnement des conversations autour de moi. J’ai rassemblé chaque parcelle de force en moi et je me suis relevée.
Avec ce semi-marathon, je fais la même chose. Je me relève encore et encore.
Visualisation : courir avant même d’avoir foulé le sol
Fermez les yeux. Imaginez-vous courir. Le souffle régulier, la sensation de puissance dans vos muscles, la route qui se déploie sous vos pas. Vous sentez la chaleur de votre corps, l’énergie qui circule en vous, la musique rythmée des coureurs qui vous accompagnent. Vous VOYEZ votre réussite avant même qu’elle ne soit accomplie.
C’est ce que je fais chaque jour. Avant d’enfiler mes baskets, avant de partir à l’entraînement, je suis déjà sur cette ligne d’arrivée. Je me vois franchir ces 21 kilomètres, un sourire éclatant sur le visage, le cœur gonflé de fierté.
Les sens en éveil, l’émotion à fleur de peau, ce matin encore, je me lève et j’enfile mes chaussures de course. Leur toucher est familier, réconfortant. Je les serre bien, comme une armure. Je sors, et l’air frais me griffe le visage, mes doigts sont instantanément gelés réveillant chaque cellule de mon corps, un peu engourdis jusque-là.
Le premier pas est toujours un combat. Mon souffle est court, mon cœur cogne. Mais très vite, la machine se met en route. Mes jambes avancent, mes bras suivent. Je ressens tout. L’air qui emplit mes poumons, l’odeur de la forêt et des pins, le bruit des pas sur le bitume.
Et puis… cette sensation. Celle de la liberté. Celle de défier les pronostics, les jugements, les “tu ne pourras pas ». Celle de me défier moi-même.
C’est le combat entre le doute et la foi.
À chaque foulée, une voix chuchote : “Tu es fatiguée, arrête-toi.” Mais une autre, plus forte, répond : “Continue. Encore un pas. Juste un pas de plus.
Les pensées négatives tentent de s’infiltrer, mais je les attrape au vol. Je les tords et les écrase sous mes semelles. Le secret ? Remplacer “Je suis fatiguée” par “Je suis puissante.” Remplacer “C’est trop long” par “Je suis plus forte que la distance.”
Le mental façonne le corps. Ce n’est pas mon handicap, mes limites physiques ou les jugements des autres qui dictent ma course. C’est moi.
Le 16 mars, quand j’arriverai au dernier kilomètre, je saurai pourquoi je cours, ce sera pour moi, l’instant de vérité.
Je cours pour la petite fille que j’étais, celle qui croyait qu’elle devait être discrète pour ne pas déranger. Je cours pour l’adolescente moquée, celle qui ravalait ses larmes en silence. Je cours pour toutes celles et ceux à qui on a dit “Tu ne peux pas”.
Et quand je franchirai cette ligne d’arrivée, en sueur, le cœur battant, un sourire éclatant sur le visage, je n’aurai plus besoin de parler.
Regardez-moi. J’ai couru.
Les pensées limitantes ne sont pas des vérités. Ce sont des illusions tissées par la peur et les conditionnements. La PNL m’a appris une chose essentielle : ce que nous croyons devient notre réalité.
Alors, chaque jour, je travaille mes submodalités. J’entends la voix du doute, et je la rends ridicule. Je la transforme en une voix de dessin animé, aiguë et tremblotante, incapable d’avoir du pouvoir sur moi. J’amplifie la voix de ma certitude, grave, posée, vibrante de force.
“Tu ne peux pas courir un semi-marathon.”
« Je ne veux pas que l’on me perçoive comme courageuse pour avoir surmonté mon handicap. Je veux que l’on me voie comme une femme qui repousse ses limites, tout comme n’importe qui d’autre. » Tatiana, Mc Faxden, athlète paralympique.
Le message aux femmes handicapées : osez !
À toutes celles qui n’osent pas, qui doutent, qui croient que le sport n’est pas pour elles.
À toi qui ressens ce poids, qui as entendu ces phrases assassines : “Ce n’est pas pour toi. Reste à ta place.” Ne les écoute pas.
Je te fais une promesse : si tu oses, tu découvriras en toi une force insoupçonnée. Une puissance qui transformera à jamais ta vision de toi-même.
Le sport, ce n’est pas juste une activité. C’est une révélation. Un miroir qui te montre ce dont tu es capable. Un terrain où chaque goutte de sueur est une victoire contre les doutes, contre les peurs, contre les jugements.
Chaque foulée que je fais, c’est une déclaration. Une révolte. Une promesse. Je cours pour toutes celles qui pensent qu’elles ne le peuvent pas. Je cours pour montrer que nos limites sont celles qu’on nous impose et qu’il est temps de les briser.
Le sport n’appartient à personne. Il n’a pas de règles tacites, pas de restrictions pour celles qui refusent de se laisser enfermer.
Le 16 mars, quand j’arriverai au dernier kilomètre, je saurai pourquoi je cours.
Je cours pour la petite fille que j’étais, celle qui croyait qu’elle devait être discrète pour ne pas déranger. Je cours pour l’adolescente moquée, celle qui ravalait ses larmes en silence. Je cours pour toutes les femmes handicapées qui hésitent encore à oser.
Et quand je franchirai cette ligne d’arrivée, en sueur, le cœur battant, un sourire éclatant sur le visage, je n’aurai plus besoin de parler.
Regardez-moi. J’ai couru. Et maintenant, à toi.
Qu’est-ce qui t’empêche d’oser ? Ose. Et découvre la force qui sommeille en toi.
Et maintenant, je vais te montrer comment. Ma méthode en étapes : comment j’ai transformé le “je ne peux pas” en “je vais le faire”
Changer son dialogue interne : Transformer le doute en certitude par des affirmations puissantes et positives.
Visualisation active : Se voir réussir avant même d’avoir commencé, en intégrant des détails sensoriels intenses.
S’entourer de force : Éliminer les influences négatives et s’entourer de personnes qui croient en nous.
Passer à l’action : Un petit pas chaque jour pour bâtir une confiance inébranlable.
Célébrer chaque victoire : Chaque progression, aussi infime, soit-elle, est une preuve que tu es en train de gagner.
Avec ce semi-marathon, je fais la même chose. Je me relève encore et encore.
À toutes celles qui n’osent pas, qui doutent, qui croient que le sport n’est pas pour elles.
À toi qui ressens ce poids, qui as entendu ces phrases assassines : “Ce n’est pas pour toi. Reste à ta place.” Ne les écoute pas.
Je te fais une promesse : si tu oses, tu découvriras en toi une force insoupçonnée. Une puissance qui transformera à jamais ta vision de toi-même.
Deuxième promesse : Avec chaque pas que tu feras vers le sport, tu te rapprocheras de ton moi le plus puissant. Chaque goutte de sueur, chaque respiration plus profonde, chaque victoire, aussi petite, soit-elle, t’élèvera et te transformera.
Le sport, ce n’est pas juste une activité. C’est une révélation. Un miroir qui te montre ce dont tu es capable. Un terrain où chaque effort est un acte de résistance, une affirmation de ta puissance.
Tu es déjà cette personne forte, puissante, accomplie. Chaque pas que tu fais te rapproche de celle que tu es destinée à devenir. Ce n’est pas une question de chance, ni de circonstance, mais d’une seule décision : celle de commencer.
Ne cherche pas la perfection, ne te compare pas aux autres. Ton chemin est unique et chaque effort que tu fais, aussi petit, soit-t-il est qu’une victoire.
Merci d’avoir partagé ce moment avec moi. Merci d’avoir ouvert ton cœur à cette histoire.
Aujourd’hui, je veux que tu prennes un engagement envers toi-même : celui de faire un premier pas. Peu importe sa taille, important et qu’il existe. Car un premier pas, en appelle toujours un autre.
Alors, que choisis-tu aujourd’hui ?
Ose, avance, et surtout, crois, en ta puissance, en la puissance qui sommeil déjà en toi.
Avec enthousiasme et gratitude,
Article écrit par Keren Bac